Au CDI du collège Victor Hugo, ce mardi 25 novembre, la sensibilisation a laissé place à l’engagement. À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, les élèves de 4ᵉ1 ont participé à une série d’ateliers proposés et animés par les élèves du CVL du Lycée du Golfe de Saint-Tropez.
Cette journée militante ne surgissait pas de nulle part : elle s’inscrit dans un mouvement inédit.
Pour la première fois en France, l’ensemble des établissements scolaires du réseau du Golfe de Saint-Tropez s’engagent conjointement dans une démarche de labellisation “Égalité filles-garçons”. Une dynamique collective ambitieuse, et le collège Victor Hugo en est pleinement acteur.
Sous la conduite de Mme Marie Guiraud, référente Égalité filles-garçons du lycée et professeure, les élèves du CVL sont intervenus pour animer trois ateliers construits comme de véritables espaces de réflexion et de prise de conscience.
1. Jeu de positionnement : s’exprimer, oser, questionner
Se tenir d’un côté ou de l’autre d’une ligne de conduite, dire oui, non, hésiter, expliquer.
Les élèves ont dû prendre position face à des affirmations portant sur les violences, les stéréotypes, les rapports sociaux.
Un exercice simple en apparence, mais puissant : on ne lutte pas contre les violences si on ne se positionne pas.
2. Le violentomètre : un outil pour détecter l’inacceptable
Coloré, visuel, redoutablement efficace.
Le violentomètre permet d’identifier les comportements malsains : jalousie, emprise, insultes, pressions.
Il montre que la violence commence souvent bien avant le premier coup, et qu’elle doit être repérée dès ses signes les plus discrets.
3. Un débat autour d’une affiche : comprendre les mécanismes
À partir d’une affiche de sensibilisation, les lycéens ont invité les collégiens à analyser, débattre, confronter les idées.
L’occasion de déconstruire les représentations et d’aborder les violences faites aux femmes sous l’angle social, culturel et éducatif.
Un partenariat inédit entre collège et lycée
Pour M. Christophe Bizeau, coordinateur de l’action au collège, et Mme Karine Nazury, principale, cette journée prend une résonance particulière : elle montre que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ne dépend pas d’une seule équipe, mais d’un réseau entier qui se dresse collectivement.
Ce partenariat entre le lycée et le collège renforce la liaison pédagogique, mais surtout, il affirme un message clair : la prévention n’attend pas le lycée pour commencer, et la lutte contre les violences ne souffre aucun délai.
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